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Deux jeunes-femmes, des baluchons, des rencontres et des rêves plein la tête et certainement des déceptions. C'est ce qui nous a poussé à "booker" nos billets direction New York puis San Francisco, sur un coup de tête, il y a quelques mois. Parce que nous en avions terriblement envie, parce que repousser, c'est stagner, parce que je ne connais pas de sentiment plus puissant que celui de se sentir libre.

30 sept. 2010

Fabien, créateur d'Indiana et musicien fou !


**Quel est le premier mot qui te vient à l'esprit quand tu penses aux États-Unis ? **
Métissage.


** Qu'est qu'ils évoquent pour toi ? **
Je n'y suis jamais allé. La plupart des musiciens à Paris en rêvent. Pour nous, ils évoquent toute l'évolution de la musique du XXème siècle, du blues joué au banjo, jusqu'à la variété américaine actuelle. { Là tu parles de Brit Brit ou de Justin Bieber ?} Ils sont en fait le reflet d'un métissage exceptionnel, dus à l'abondance de peuples immigrants qui se sont implantés partout.

Les États-Unis sont réputés pour fournir des musiciens d'un niveau exceptionnel, avec un sens du rythme exacerbé. L'immensité du pays, les distances extrêmes, la diversité des paysages se retrouvent dans leur musique, dans laquelle l'évocation du voyage, de la nostalgie et des histoires d'amours est omniprésente. {Preuve : "Hit me baby", tube interplanétaire}


** Si tu étais un musicien américain, qui serais tu ? **
John Mayer, sans hésiter. { Il ment le fourbe, il m'a toujours dit qu'il aimerait se réincarner en Cher } Scéniquement c'est parfait, maîtrise du show mais aussi liberté d'interprétation. Musicalement, il peut toucher tout le monde, les adolescents de 15 ans tout comme le bluesman averti. C'est une star aux États-Unis, où il identifié comme une "machine à tubes".

Vocalement, il donne une énergie et une sensualité incroyables. {Aussi sexuel que Marilyn Manson, t'es sur ?} C'est aussi l'un des meilleurs guitaristes actuels, dans la lignée d'Hendrix et Stevie Ray Vaughan. J'admire sa capacité à gérer parfaitement à la fois la qualité commerciale et la qualité musicale de sa carrière.

28 sept. 2010

Indiana, la bande originale du blog !

Chose promise...Voici le fameux morceau composé par mon ami et guitariste professionnel Fabien Mornet. {Bien sur, j'en connais de belles sur lui, mais là n'est pas mon propos...} Ce bébé-ci est né le plus naturellement du monde {enfin presque hein, point de double langage, ce n'est pas mon genre }. J'ai envoyé le lien de ce blog à Fabien {"Miton", pour les intimes, mais shut, c'est un secret}, et quelques jours après, il m'a proposé de composer un morceau de musique pour l'habiller { L'inspiration des fois, faut pas trop chercher...}


J'ai été séduite par l'idée de créer une sorte de bande-originale pour ce blog, et je lui ai donné carte blanche ! Quelques semaines après, une maquette est arrivée par surprise dans ma boîte mail. Fabien m'a demandé mon avis, j'étais très emballée, une composition punchy, aventureuse, qui évoque à merveille ce que représente ce périple pour moi. Il ne restait donc plus qu'à fignoler. Et voilà, l'enfant chéri est enfin né, je vous laisse libre {Ou presque, parce que j'ai quand même mis l'autoplay, pas folle la guêpe !} de le découvrir, de vous en imprégner, et de me faire partager vos impressions dans les commentaires.

Prochainement {très vite promis. Note pour plus tard : vaincre la feignasse qui sommeille en moi }, je publierai l'interview de Fabien Mornet qui explique comment il s'y est pris pour le composer, d'où vient le titre et quelques anecdotes sympa comme la guitare jouée en slide avec un goulot de bouteille de verre ! Bref, sa vie, son oeuvre, en tout artiste mégalo qui se respecte ! {Comprenez : les intermittents ont le temps de répondre longuement aux questions, en général }


Bonne écoute !



21 sept. 2010

San Francisco en time lapses : wowww !

Je vous invite à découvrir cette collection de time lapses très réussie de la baie de San Francisco. De quoi saliver à quelques semaines du grand départ. On a juste envie de plonger dans cette "unseen sea" de nuages, de devenir sa prisonnière de se laisser dériver... La musique de Nick Cave sublime le tout. Enjoy ! #jaimejaimejaime ****


15 sept. 2010

Notre parcours (2/2) : La chasse au grizzly !

Chers tous. Je vous avais laissés comme de pauvres âmes en peine au pied de la pâle copie de notre Tour Eiffel à Vegas. Histoire que vous vous perdiez dans les méandres de cette ville tout en excentricité, débauche, et éclairages m'as-tu-vu {qui ne doivent pas beaucoup plaire à notre ami Dany Le Rouge}. J'ai pensé que ce serait une manière originale de nous préparer à la vie sauvage, bestiale et aride qui nous attendra dans cette ultime étape du périple.

Dimanche 25 octobre au petit matin, {oui ça va piquer après la soirée au casino},  nous ferons donc route vers ce lieu aux mille promesses : la vallée de la mort (Imaginez une musique tonitruante à la Danny Elfman quand vous lisez ça}.

Cette vallée {Death Valley pour les nuls, et il y en a toujours}, chaleureuse et accueillante, est un des sillons les plus profonds de l'hémisphère Nord de notre planète, puisqu'elle s'enfonce à 86 mètres sous le niveau de la mer. {hu hu j'en ai des frissons, ça fait rêver...^-^}

C'est aussi le plus grand parc national des États-Unis ; 13 354 m2, encore des proportions avantageuses ! La légende raconte que de nombreux aventuriers, faisant route vers la Californie aux yeux d'or, y perdirent leur chemins...à jamais. {Oui, j'ai abusé des Contes de la crypte et des Chair de poule quand j'étais petite, et alors ??}

10 sept. 2010

Notre parcours (1,5/2) : West Coast babe !

San Francisco bay
Après avoir passé la première semaine de notre voyage à New York , nous fendrons le pays dans sa largeur grâce à ces gros engins pas très rassurants qu'on appelle "avions" {ou dégommeurs de tours, au choix}. Et là, helloww poum poum short, biceps saillants, silicon(e) et rollerblade sous les "palm trees".

La Ca-LI-FOR-NIEEEEE ! {Je suis certaine que vous parvenez très facilement à imaginer ma voix suave et envoûtante là, tout de suite.} Par contre, je ne promets pas de balancer de la crème fouettée du bout des seins à la Katy Perry. {Quoique si on me paye cher...} 

Ma co-tripeuse et moi seront cueillies à l'aéroport de San Francisco part mes amis Ingrid et Jeff, qui nous amèneront directement chez eux, à Napa. Oui, vous avez bien entendu. Nous serons dans la vallée du vin californienne, l'équivalent de notre Bordelais, et c'est d'ailleurs...le job d'Ingrid ! Au programme donc, tournée des caves et dégustations {oui, je sais, là vous me détestez, surtout vous bande de journalistes assoiffés ! } On fera un petit tour à Bodega Bay, le hameau mythique où MONSIEUR Hitchcock a tourné Les Oiseaux. {Arsouille ET cinéphile}

6 sept. 2010

Ô Vegas !

Comme Arcade Fire n'avait pas de date 
prévue à Vegas lors de notre séjour, il a bien fallu trouver un substitut. Alors bien sûr, nous aurons déjà gagné assez de jetons au Black Jack { ou bien tapé dans l'oeil d'un multimilliardaire croulant ? } pour pouvoir annuler le prix de ces tickets qui nous ont coûté un bras. Voire deux.

Mais un spectacle tel que celui-là est peut être bien celui d'une vie. Et si j'y laisse ma chemise ou mon micro short, tan pis ! Au moins j'en aurais pris plein les mirettes. Il faut dire que j'ai longtemps hésité avec le spectacle permanent de Cher. J'espère avoir fait le bon choix. {Mais Strong Enough, tout de même...!}

3 sept. 2010

Regard d'une new-yorkaise sur la France et l'Amérique

Rachel nous ouvrira les portes de sa colocation à Manhattan durant la première semaine de notre trip. Dix ans déjà d'amitié franco-américaine, depuis ce jour où j'ai vu débouler cette drôle de fille dans mon lycée.

" Quand je suis arrivée en France à l'an 2000, c'était la toute première fois que je posais le pied en dehors des États-Unis. J’étais si jeune, 15 printemps... "


** Pourquoi nous as-tu choisis? **
{ Hormis le fait que nous soyons les plus beaux du monde à l'image de notre première Dame } C’était avant tout pour la langue. A cette époque, les élèves aux USA commençaient à apprendre des langues étrangères très tard. C’est mieux maintenant ; je crois que les petits commencent en 6e (encore bien plus tard que le reste du monde, mais c’est un progrès ! ) Je n’ai jamais regardé un livre ou même un papier dans une autre langue que l’anglais avant l’âge de 14 ans.

Je me souviens très bien la première fois où j’ai entendu le français. Je l’ai trouvé si beau que j'ai tout de suite su que je voulais apprendre à le parler couramment. Je savais que le seul moyen de le faire, c’était de partir dans un pays francophone. Je ne sais pas pourquoi j'ai choisi la France plutôt que Québec ; je crois que je pensais que « le vrai français » serait en France (rires). En plus, j’ai toujours voulu voyager en Europe. Alors je me suis dit, why not ?


** Partais-tu avec des idées préconcues sur les Frenchies ? **
{ Mis à part le fait que les hommes petits portent des talonnettes pour compenser je ne sais quoi, bien entendu } Pas vraiment. Mais d'autres personnes en avaient. Je me souviens qu'à chaque fois que je disais à quelqu’un que j’allais partir en France (à l’exception de ma famille), la réponse était toujours, « Quoi ?! T’es folle ! Ils nous DÉTESTENT, les Français ! », « Ils sont si arrogants ! Pourquoi tu veux y aller ?! » Un seul cliché s'est avéré : l'expression "oh la la" que vous utilisez tout le temps. { Vous placez bien "fuck" au moins six fois dans une même phrase vous d'abord !! }

Notre parcours (1/2) : New York

L'improvisation, c'est bien joli. Mais vu la taille des States (9 629 048 km2 de superficie) les conseils avisés de mes amis amerloques n'ont pas été de refus. J'ai donc du ravaler ma fougue et faire des choix sur ce que nous allons faire, car le temps n'est pas suspendu et le porte monnaie, pas inépuisable.

Le squelette de notre voyage s'apparente donc à une semaine à New York, chez mon amie Rachel, une Américaine qui vit en colocation à Manhattan et dont vous découvrirez prochainement l'interview sur ce blog {Oui, ceci est un teaser, à la limite du clinffhanger.} Suivie de deux semaines sur la West coast, avec cette fois-ci un parcours itinérant : location de bolide, crevaison, sens de l'orientation douteux... Je détaillerai un peu plus tard. { #teaserFever ? }

1 sept. 2010

Pourquoi les States nous fascinent ?

"God bless America". Est-ce les quelques paillettes de l'effet Obama qui continuent à tomber délicatement sur le bout de notre nez ? Ou bien celui des blockbusters cinématographiques qu'on nous sert à toutes les sauces depuis notre tendre enfance ?
Amérique=Hollywood= première puissance mondiale = grosses bagnoles = king size bed = fusillades =obèses = road 66 = Clint Eastwood = Kerouac. Et j'en passe. 

Qu'on les aime, ou qu'on les haïsse, les États-Unis suscitent en chacun de nous pléthore d'images, des meilleures aux pires, de la réalité aux clichés les plus aberrants. Je pense qu'en filigrane de toutes ces choses, c'est le rêve américain qui nous attire, et qui nous rapproche sans nous en rendre compte des Américains. Ce Texan qui mâche son tabac à chiquer inlassablement où cette adolescente magnifique qui court les castings pour être la nouvelle Britney ou cette famille qui tente de s'en sortir après une crise économique qui l'a enfoncée un peu plus dans le pétrin. Nous cachons dans un recoin de notre esprit l'utopie d'un pays où tout est possible, où tout est plus grand, où tout renaît. D'où notre fascination, emprunte de curiosité.